Cet article s'inscrit dans le climat de suspicion permanente pesant sur la parole des jeunes migrants, considérés d'abord comme des migrants et non comme des enfants – ces deux caractéristiques devraient du reste nous inciter à les protéger –, qui entrave considérablement leur accès au droit. Nous rappelons que l'intérêt supérieur des enfants doit toujours primer sur toute autre considération et déplorons que le Gouvernement préfère ficher les mineurs isolés plutôt que de remédier aux défaillances de leur prise en charge sur notre territoire.
Telles sont quelques-unes des raisons qui nous invitent à voter contre ce texte.