Je me permets de revenir sur les propos de Mme la rapporteure. En effet, ces amendements ont été proposés par l'ensemble des opérateurs funéraires qui ne bénéficient pas d'une véritable écoute de la part des parlementaires, à l'exception du sénateur Jean-Pierre Sueur. La direction générale des collectivités locales (DGCL) et la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sont favorables à ces amendements ; les opérateurs ne sont donc pas les seuls à souhaiter l'instauration de ce dispositif.
Nous devons simplifier le droit funéraire qui est très compliqué. Cela fait quatre ans que nous nous battons dans cet hémicycle pour que les constats de décès puissent être réalisés par d'autres personnes que des médecins. En effet, les opérateurs funéraires passent parfois des heures à rassembler l'ensemble des documents nécessaires pour pouvoir simplement placer un corps dans une chambre froide.
Nous devons tous prendre conscience du fait que, même si ce sont les opérateurs funéraires qui ont demandé cette disposition, un certain nombre d'administrations centrales sont à leur écoute et suivent ces sujets. En tout cas, il conviendra de simplifier largement toutes ces procédures.