Le directeur général des collectivités territoriales, assis derrière moi, me dit que nous avons de multiples propositions sur ce sujet du passage de la vie à la mort et de ses suites, qu'il s'agisse des obsèques ou de la conservation des corps – depuis la congélation jusqu'à l'hydrolyse. Tout cela mérite vraiment une réflexion : c'est un sujet d'éthique – et ce n'est pas un grand mot. Quand je lis, dans le dispositif même de l'amendement, que « l'humusation est le processus de conversion du corps du défunt en compost, en présence d'oxygène et de matière compostable », j'estime comme Bruno Questel à l'instant qu'il faut faire attention : cette question est si sensible qu'il ne me semble pas qu'il faille prendre une décision sans en avoir vraiment discuté.
M. Millienne a évoqué les opérateurs d'obsèques – la rapporteure l'avait fait aussi mais en termes plus légers, si je puis dire. C'est un métier certes commercial mais il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac : il y a des gens très sérieux qui font très bien leur travail et on ne peut pas penser que tout se réduit à l'argent, à l'intérêt.
Il s'agit donc de questions très sensibles, qui se posent à des moments difficiles pour les familles. Aussi est-il vraiment plus prudent, j'y insiste, d'en reparler.