Le directeur général des douanes, que nous avons auditionné, nous citait l'exemple de cas dans lesquels les services doivent prélever et analyser des échantillons de marchandise : or il tombe sous le sens que le temps nécessaire à ces procédures est supérieur au délai imposé à l'administré pour qu'il fournisse ces échantillons. Cela montre que la réciprocité n'est pas une idée opérante.
Quant à l'idée d'encadrer les délais, elle peut être abordée à l'article 10, qui traite de la question des rescrits, par lesquels les administrés sollicitent l'avis d'administration. Pour ce qui me concerne, il me semble qu'on ne peut pas fixer le même délai à l'ensemble des administrations, car c'est ainsi que l'on aboutit à une liste de 1 200 dérogations au principe du silence valant acceptation. Nous devons prendre en compte l'hétérogénéité des tâches administratives. Ce qui me semble essentiel en revanche, c'est que chaque administration s'impose des délais qui lui sont adaptés et qu'elle en fasse la publicité.