Intervention de Jean-Hugues Ratenon

Séance en hémicycle du lundi 3 janvier 2022 à 15h00
Outils de gestion de la crise sanitaire — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

Au commencement, le port du masque n'était pas nécessaire. La main sur le cœur, le Gouvernement nous disait que le risque d'importation de cas était nul et que la propagation du coronavirus était très faible. Il affirmait encore que les masques chirurgicaux n'étaient utiles qu'aux contaminés pour leur éviter de transmettre le virus et qu'ils étaient totalement inutiles pour les autres puisqu'ils n'offraient aucune protection véritable. Par la suite, ce même gouvernement a encouragé les Français à utiliser des masques chirurgicaux ou artisanaux et a même rendu leur port obligatoire à partir du 1er août 2020 dans tous les lieux publics clos, les commerces et les administrations, pour ensuite l'étendre à tous les lieux. Quelle contradiction ! En réalité, vous avez fait le choix du mensonge pour masquer le déficit de masques.

Dans son allocution du 29 avril 2021, Emmanuel Macron avait promis que le passe sanitaire ne serait « jamais un droit d'accès qui différencie les Français » et qu'« il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas ». Sans grande surprise, le passe sanitaire est devenu une condition d'accès à beaucoup d'établissements recevant du public, avant d'être étendu à la plupart des lieux. Vous pataugez dans les contradictions !

Et puis, vous nous aviez dit que les enfants étaient peu à risque et peu actifs dans la chaîne de transmission du coronavirus. Contradiction toujours car, aujourd'hui, vous voulez les faire vacciner.

Lors de son allocution du mardi 24 novembre 2020, Emmanuel Macron avait déclaré : « Je veux aussi être clair : je ne rendrai pas la vaccination obligatoire. » Le 12 juillet 2021, il annonçait la fin des tests gratuits et l'extension du passe sanitaire. Allant de contradiction en contradiction, il propose aujourd'hui de transformer le passe sanitaire en passe vaccinal.

Lors de sa première allocution relative à la crise sanitaire, en mars 2020, il avait insisté sur le fait que l'urgence était de freiner l'épidémie afin de protéger nos hôpitaux. Nous avons alors fait plusieurs propositions en ce sens : augmenter les moyens financiers et humains dédiés aux hôpitaux, ouvrir des lits

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