et mettre un terme aux fermetures d'établissement – vous avez alors fait la sourde oreille ; rendre gratuits les masques et les tests alors que le pouvoir d'achat des Français dégringolait – toujours la sourde oreille ! ; installer des purificateurs d'air dans les salles de classe – sourde oreille encore ! ; instaurer l'obligation de présenter un test négatif pour les voyages en provenance et à destination des outre-mer, afin de protéger ces territoires – sourde oreille d'abord, puis application tardive avec, entre-temps, des vies en moins.
En commission des lois je vous avais interrogé, monsieur le ministre, sur les raisons qui justifiaient une application différente de l'état d'urgence sanitaire dans les outre-mer. Vous m'aviez répondu qu'elles tenaient aux capacités hospitalières restreintes. Quel aveu s'agissant de l'abandon de ces territoires ! Pourtant, à maintes reprises, nous vous avons alerté sur le problème des moyens, notamment en appelant à une révision du coefficient géographique. En vain !
La présidente de notre groupe, Mathilde Panot, a pour sa part appelé votre attention sur les 4 milliards d'euros retirés à l'hôpital public, sur les 17 900 lits fermés et sur les 14 milliards d'euros d'économies faits sur le dos de la sécurité sociale.
Qu'attendez-vous donc pour opérer un rattrapage du service public en outre-mer et mettre un terme à la dégradation de l'hôpital public partout en France ?