Pourquoi ne pas vous appuyer sur les maires et les acteurs de terrain en reprenant à votre compte l'idée simple selon laquelle les professionnels de santé iraient à la rencontre de chaque non-vacciné ?
Refusant bilans et critiques, vous préférez fragiliser les libertés fondamentales en portant atteinte à la liberté de se réunir en période électorale, excusez du peu, et en confiant le contrôle d'identité, mission régalienne de l'État, à des acteurs privés qui ne souhaitent pas l'exercer.
Avec vous, l'État ne se fixe ni obligation de moyens, ni obligation de résultat, y compris au plan international. Le directeur général de l'OMS nous explique qu'on ne se protégera pas des vagues provoquées par la succession des variants à coups de doses de rappel si l'on ne vaccine pas l'humanité, mais le Président de la République s'est borné à déclarer dans ses vœux pleins d'autosatisfaction que « nous serons au rendez-vous », ne disant rien de la levée des brevets alors que Pfizer empoche 36 milliards de bénéfices grâce à la seule vente de ses vaccins.