Intervention de Guillaume Gouffier-Cha

Séance en hémicycle du lundi 3 janvier 2022 à 15h00
Outils de gestion de la crise sanitaire — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Gouffier-Cha :

Une nouvelle fois depuis le mois de mars 2020, nous nous retrouvons pour décider des mesures que nous allons prendre pour gérer la crise sanitaire. Ces moments ne sont jamais faciles. La crise majeure que nous traversons exige que nous agissions, avec un double objectif : protéger la santé de tous les Français et permettre à la vie de continuer. Depuis plusieurs semaines, les variants delta et omicron entraînent une reprise de l'épidémie particulièrement forte, qui nous conduit à prendre de nouvelles mesures. Celles-ci visent un triple objectif : consolider la protection vaccinale par la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal, renforcer la lutte contre les comportements frauduleux par le durcissement des sanctions en cas d'utilisation de faux passes et par l'amélioration des contrôles, maintenir l'état d'urgence sanitaire en Martinique et à La Réunion, où des restrictions plus importantes sont nécessaires.

Trois points sont essentiels pour comprendre l'action que nous menons. Le premier est la réalité même de la crise sanitaire. Nous le savons tous, nos concitoyens sont épuisés par cette crise qui dure depuis près de deux ans et qui leur a demandé des efforts et des sacrifices. Certains pensent que nous en sommes sortis, mais c'est une erreur. Jamais le niveau de propagation et de contamination du virus n'a été aussi élevé qu'aujourd'hui. Le virus continue donc de mettre notre système hospitalier sous tension et de mobiliser totalement, au-delà même du raisonnable, l'ensemble des personnels soignants, à qui nous devons tant depuis le début de la crise. De nouveau, nous approchons de la saturation du système hospitalier. Toute la question est de savoir quelles mesures nous devons prendre pour faire face à l'urgence de la crise, une crise bien réelle, qui continue de briser des vies et des familles.

Deuxième point : le vaccin. Il est bien la meilleure solution pour sortir de la crise car il freine la propagation du virus et surtout protège les individus du risque de développer des formes graves de la maladie, qui peuvent conduire à l'hospitalisation. Or c'est là tout l'enjeu : maintenir les capacités de notre système de santé afin qu'il reste en mesure de soigner tout le monde. Notre responsabilité, en tant que parlementaires, est d'être très clairs sur l'importance du vaccin et de ne laisser place à aucun doute. J'espère donc que celles et ceux qui débutent leur discours par un bref « nous sommes bien entendu favorables au vaccin », avant d'enchaîner sur un « mais » porteur de toutes les attaques contre la vaccination, sauront sortir de leurs postures politiciennes, qui ne peuvent être qualifiées que d'antivax.

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