Il est vrai que depuis deux ans, c'est le douzième texte que nous étudions concernant la crise sanitaire. Il est également vrai que la majorité et le Gouvernement ont fait l'objet de beaucoup de critiques. Mais regardons ce qui se passe dans les pays voisins : des matchs de foot se disputent à huis clos, des spectacles sont annulés et des commerces sont fermés. Des vacances scolaires sont allongées, des confinements imposés. Nous n'avons donc pas à rougir des décisions que nous avons prises.
Elles l'ont été en fonction de ce que nous connaissions à l'époque. La critique a posteriori est toujours facile ; on est toujours plus intelligent après. D'ailleurs, j'ai entendu tout à l'heure que le variant omicron nous a touchés au mois de novembre, et qu'on ne légifère qu'en janvier. En novembre, nous ne connaissions que son nom ; depuis, nous avons appris à connaître sa contagiosité et ses réactions au vaccin – même si je pense qu'il peut encore nous réserver des surprises.
J'entends bien les questions liées au test négatif dans le cadre du passe sanitaire. Un test négatif signifie tout simplement que la personne n'est pas porteuse du virus ; le test négatif ne protège pas cette personne. Pour être protégé, il faut être vacciné. C'est pour cela que nous préconisons la vaccination. Avec les gestes barrières, ce sont les deux piliers qui vont nous permettre de combattre la maladie et de protéger la population. Avis défavorable pour l'ensemble des amendements de suppression.