Comme celui de mes collègues, il s'oppose à la mesure visant à soumettre à la présentation d'un passe vaccinal l'accès des personnes âgées de 12 à 18 ans à certains lieux, établissements et services. Les formes graves de la maladie sont rares et le taux de mortalité, pour cette catégorie de la population, est nul. Le bénéfice d'une vaccination à marche forcée n'est donc pas avéré pour les jeunes, et l'incitation vaccinale doit se tourner en priorité vers les publics fragiles, atteints de comorbidités.
Enfin, l'ouverture de la vaccination aux adolescents de moins de 18 ans n'a débuté que le 15 juin ; ils ont ainsi, pour beaucoup d'entre eux un schéma vaccinal complet, puisqu'ils n'ont reçu leur deuxième dose qu'en août ou en septembre. Les obliger à effectuer une dose de rappel seulement trois ou quatre mois plus tard pour bénéficier du passe vaccinal est totalement disproportionné.
Monsieur le ministre, tenez compte de nos nombreuses interventions et faites preuve d'ouverture !