On sait que le vaccin ne permet pas de freiner la contamination, malgré ce que vous avez affirmé hier, mais permet de réduire la survenance de formes graves. Il est donc extrêmement utile pour les personnes fragiles et vulnérables auxquelles une troisième dose a été injectée dès le mois de septembre. L'agence sanitaire britannique – les Anglais ont un peu d'avance sur nous – a cependant indiqué que cette troisième dose perdait en grande partie ou totalement son efficacité au bout de dix semaines. Les personnes vulnérables ne sont donc plus protégées, cependant vous n'avez pas proposé de quatrième dose – et d'ailleurs vous ne m'écoutez pas. Vous avez parlé d'immunité collective. À quoi sert ce passe vaccinal ? Une quatrième dose est-elle utile ?
Monsieur le ministre, si vous voulez bien m'écouter, puisque, lundi dernier, vous ne m'avez pas répondu… Une quatrième dose est-elle utile ? Allez-vous la proposer à ces personnes vulnérables que vous ne cessez de mentionner, qui, n'étant pas protégées, risquent de se retrouver en réanimation ? Si ce vaccin n'est plus efficace, à quoi sert le passe vaccinal ? Le but de son instauration est-il purement électoral, comme tendent à le montrer les dernières déclarations du Président de la République, ou visez-vous un objectif sanitaire ? Qui est responsable ?
Nous vous proposons de rétablir le passe sanitaire qui permet, lui, grâce à des tests, de préciser si l'on est positif ou non.