Il s'agit d'un amendement de repli, visant à ajouter que le motif impérieux peut être d'ordre professionnel. Il est évident qu'il existe des obligations professionnelles et que la liberté d'aller et venir ne doit pas être entravée. Notre débat est absolument surréaliste : nous discutons des modalités d'un projet de loi totalement inapplicable qui va désorganiser la société, dresser les uns contre les autres, rendre impossible le travail des contrôleurs dans les transports, multiplier la paperasse, créer une usine à gaz, et qui porte une atteinte totalement disproportionnée aux libertés – j'espère d'ailleurs que le Conseil constitutionnel le censurera, s'il y a encore un Conseil constitutionnel dans ce pays !
Nous sommes dans une situation absolument incroyable. Nous pouvons avoir tous les débats de la terre sur le vaccin, mais comment imaginer que notre liberté soit conditionnée à un abonnement à des injections encore expérimentales ? M. Mélenchon a eu raison de le souligner :