Je vais néanmoins vous répondre : faisons baisser le ton.
S'agissant des soignants non vaccinés en Martinique, il n'est nul besoin d'inscrire des dispositions dans la loi puisqu'en pratique, nous autorisons des dérogations – dans des situations exceptionnelles de tension sanitaire, dans des services sous tension, avec des contrôles par test – pour que les soignants puissent exercer. Tel est actuellement le cas dans les hôpitaux.
S'agissant du bilan d'étape en Guadeloupe, 1 000 soignants n'étaient pas vaccinés : un entretien individuel a été proposé à chacun d'entre eux. Plus de 600 soignants l'ont accepté, dont un tiers a été vacciné depuis et un autre tiers est en passe de l'être. En définitive, on compte, sur toute l'île de la Guadeloupe, un peu plus de 300 soignants non vaccinés qui ne sont pas inscrits dans une démarche contractuelle pour un accompagnement ou pour un reclassement. Toutes les situations individuelles sont ainsi abordées, même si les délais n'ont pas été les mêmes en Martinique, puis la situation y était différente.
Je rêve d'un discours qui, systématiquement, en abordant les questions ultramarines, enjoigne la population à se protéger – je le dis à l'heure où la vague remonte, avec le variant omicron.