Merci, madame Mangin, maître et monsieur l'ambassadeur, d'avoir éclairé un sujet qui a été soumis à notre débat par notre collègue Jean-Paul Lecoq et qui fait ressortir un triple enjeu au niveau à la fois du Maghreb, du Sahel et de la Méditerranée. La situation, dont nous ne pouvons évidemment nous satisfaire, est explosive. Face à ce statu quo, ma première question, d'ordre général, s'adresse à vous trois : quelle solution politique juste, durable et acceptable pour les parties devrait être débattue pour faire progresser ce dossier ?
Maître, vous avez évoqué tout à l'heure une action importante qui serait pendante devant la Cour de justice africaine des droits de l'homme et du peuple. Pourriez-vous nous en dire un peu plus ? Vous avez eu des propos très clairs et très clairvoyants sur les multiples facettes de la situation. Pensez-vous – et la question pourrait s'adresser aussi à M. l'ambassadeur – que cette question du Sahara occidental devrait être posée à l'occasion de la présidence de l'Union africaine que doit prochainement exercer un pays ami, le Sénégal ?