Cela étant, en fonction de la méthode qui sera utilisée, la non-participation pourrait se transformer en boycott ; c'est le message que je relaie.
Ma question vise à élargir le débat et à prêcher pour ma paroisse. En Nouvelle-Calédonie se déroule depuis des années un processus de décolonisation sous l'égide des Nations unies et en bonne intelligence. Or il y a dans la même zone géographique un deuxième territoire, la Polynésie française, qui est lui aussi inscrit – à nouveau depuis le 17 mai 2013 – sur la même liste des territoires à décoloniser des Nations unies. Et il y a une espèce de schizophrénie – pardonnez-moi le mot – de la part de l'État qui, dans un cas, travaille en bonne intelligence avec la Calédonie et les Nations unies et, dans l'autre, est dans une situation de déni, comme si la réinscription de 2013 n'avait pas eu lieu, et refuse de venir à la table des négociations. Je vous demande donc aujourd'hui si vous pensez qu'après les prochaines élections, le futur gouvernement – si vous en faites partie, ce que je vous souhaite – entamera enfin des discussions sous l'égide des Nations unies s'agissant de la Polynésie française.