Intervention de Stéphanie Atger

Séance en hémicycle du jeudi 6 janvier 2022 à 21h30
Avenir institutionnel et politique de la nouvelle-calédonie

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Atger :

Le 12 décembre dernier, les Calédoniennes et les Calédoniens ont fait le choix de la France, celui de l'appartenance à la République. Ce référendum, le troisième en l'espace de quatre ans, a ponctué la fin de l'accord de Nouméa. Une nouvelle période va s'ouvrir, durant laquelle il appartiendra à l'ensemble des parties prenantes de faire un bilan de l'accord signé en 1998 et, par la suite, d'engager les discussions sur l'avenir de l'archipel. Ces discussions devront tenir compte des aspirations de l'ensemble de la population calédonienne, et le refus des partisans de l'indépendance de prendre part à l'ultime consultation sera évidemment à prendre en compte, de même que le refus du comité stratégique indépendantiste de non-participation d'engager de « véritables discussions sur l'accession du pays à sa pleine souveraineté » avant le 24 avril prochain, un paramètre tant politique qu'idéologique et calendaire à prendre en considération. Vous l'avez dit, monsieur le ministre : ne confondons pas vitesse et précipitation. Nous serons au rendez-vous du dialogue.

Alors que vous avez annoncé la tenue d'un « référendum de projet » dans les dix-huit mois sur un nouveau statut de la Nouvelle-Calédonie au sein de la France, de nombreuses phases juridiques seront à mettre en œuvre – révision constitutionnelle, révision de la loi organique –, phases sur lesquelles nos compatriotes du Pacifique seront également consultés ; le Parlement sera lui aussi au rendez-vous.

Pouvez-vous indiquer à la représentation nationale la manière dont le Gouvernement entend ramener l'ensemble des acteurs concernés autour de la table des négociations afin de doter le Caillou d'un nouveau projet de société au sein de la France des trois océans ?

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