Président Chassaigne, commençons la discussion calmement et sereinement. Vous connaissez mon attachement au monde agricole, je crois que je l'ai prouvé depuis de nombreuses années. Je ne peux pas vous dire que le texte ne concerne pas le monde agricole ; ce n'est pas vrai. Il concerne tous les indépendants et, par définition, un agriculteur est aussi un indépendant. En revanche, tout au long de l'examen du texte, nous allons rassurer le monde agricole. De nombreux amendements – dont les vôtres – ont été déposés à cette fin. J'espère qu'à l'issue de la discussion, nous aurons rassuré tout le monde en faisant comprendre au monde agricole que même s'il est concerné par le texte, ce dernier ne changera rien par rapport au fonctionnement actuel.