Ce sera ma seule prise de parole, monsieur le président.
L'agriculture et particulièrement la viticulture sont victimes du réchauffement climatique. Dans le vignoble du Jura, par exemple, l'élévation des températures dès le mois de février conduit à un déploiement plus marqué de la végétation, et les gelées d'avril provoquent des dégâts préoccupants. Nous avons ainsi connu, dans le département, trois années de gel en cinq ans, en 2017, 2019 et 2021.
Il faut trouver des solutions techniques. Je pense notamment aux tours antigel, susceptibles de réduire les effets néfastes. À ce propos, monsieur le ministre, je dois vous remercier d'avoir permis que le plan de relance s'applique au financement de tels équipements. Cela ne suffit toutefois pas. Il importe de rechercher d'autres moyens, notamment des contrats d'assurance adaptés. Vous vous étiez engagé sur ce point et je soutiens votre démarche.
Simplement, pour que tout cela fonctionne, les filières doivent être représentées dans leur ensemble au sein du CODAR, qui aura la charge d'assurer le suivi de la mise en œuvre du dispositif. Il est notoire que la structure actuelle ne regroupe pas toutes les filières. Il faut désormais que chaque agriculteur puisse se considérer comme étant représenté dans le nouveau comité, afin d'être certain que les modalités d'assurance soient adaptées à son type d'exploitation et à sa filière de production.