Deuxièmement, les transitions ne sont possibles que si on ne laisse personne sans solution. L'inverse conduirait tout simplement à détruire notre souveraineté alimentaire, tout en important des produits qui dégradent l'environnement et qui ne respectent pas nos propres règles de production, parmi les plus exigeantes au monde. Est-ce cela que nous voulons ? À l'évidence, non !
Toute aussi regrettable est le simplisme qui consiste à dire « loin de mes yeux, loin de mon cœur » – j'interdis tel ou tel produit chez moi, mais je continue, sans le dire, à importer des denrées produites avec son utilisation, dans des proportions bien plus graves.