Avec cette série d'amendements, on en revient à une discussion que nous avons très régulièrement au fil des différents textes sur la gestion de la crise sanitaire, en particulier sur les situations juridiques de sortie du droit commun pour être soit dans un état d'urgence, soit en sortie de l'état d'urgence. Avoir posé comme date butoir le 31 juillet, qui enjambe à la fois l'élection présidentielle et les élections législatives, ne nous semble ni approprié au plan sanitaire, ni raisonnable au plan politique. Si vous vouliez essuyer une critique assez facile qui consiste à dire que vous méprisez les droits du Parlement alors que celui-ci peut se réunir, y compris jusqu'à l'élection présidentielle et après, vous ne feriez pas autrement. Ce débat, vous ne voulez pas l'entendre jusqu'à présent, mais il faut que nous l'ayons à nouveau, car il y va de la crédibilité des mesures que vous défendez et de leur acceptation par les parlementaires et, surtout, par nos concitoyens.