Lorsqu'il est envisagé de prendre des mesures restreignant les libertés, il est de notre devoir d'assurer leur contrôle. Le risque est que l'on s'habitue progressivement aux pertes de liberté et que l'on y attache de moins en moins d'importance. Alors que certains de nos concitoyens semblent sur le point de présenter un syndrome de Stockholm, il est plus nécessaire que jamais que nous jouions notre rôle institutionnel consistant à vérifier que les mesures de restriction des libertés, qui évoluent constamment, restent adaptées et proportionnées.
C'est pourquoi nous proposons de remplacer la date du 31 juillet 2022 par celle du 28 février 2022 : cela permettrait de procéder, à la fin de la session parlementaire, à un contrôle s'effectuant de manière démocratique, ce qui est d'autant plus important que nous allons entrer dans une période électorale où nous avons tous intérêt à être en mesure de débattre de ces mesures susceptibles de restreindre les libertés.