Je ne reviendrai pas sur les éléments techniques et précis qu'a présentés Mme Kuster, mais sur le principe : nous voulons rendre automatique la fin du passe vaccinal. En effet, rien n'a été prévu. Au contraire, il est prévu jusqu'à perpette, ou plus précisément jusqu'au 31 juillet 2022, ce qui n'est pas rien. On enjambe à nouveau le Parlement en n'introduisant pas de clause de revoyure. Tout cela a déjà été dit par le Conseil d'État dans son étude annuelle et dans la mission d'information sans doute plus modeste que nous avions conduite avec Sacha Houlié et qui était approuvée sur différents bancs de cette assemblée.
Si je puis m'exprimer ainsi, les meilleures choses ont une fin : vous prétendez que ce passe vaccinal est une excellente chose, mais encore faudrait-il en prévoir l'extinction. Il faut introduire des critères précis, notamment médicaux, pour montrer aux Français qu'on n'exige pas ce passe jusqu'à perpette mais pour un temps extrêmement limité.
Il s'agit d'un amendement de repli, mais nous voudrions qu'il soit pris en considération.