Cet amendement, identique au précédent, devrait être accepté. Durant le débat, j'ai posé à M. Véran une question concernant une personne qui avait subi deux œdèmes de Quincke : le médecin du centre de vaccination, à qui il fait état de cette difficulté, déclare qu'il ne peut pas le vacciner et le renvoie consulter son médecin traitant, lequel établit un certificat de contre-indication. À l'évidence, cette personne, qui a subi deux syndromes dont l'un a failli être mortel, ne souhaite pas être vaccinée. M. Véran ne m'a pas répondu immédiatement mais, un peu plus tard dans le débat, il a indiqué que de telles contre-indications donnaient lieu à dispense de vaccination. Puisque le ministre est d'accord, le mieux est donc d'inscrire cette disposition dans la loi. C'est le seul objet de cet amendement et je ne vois donc pas comment vous pourriez le refuser.