Je vous remercie très sincèrement d'avoir daigné me répondre – à la différence du ministre de la santé – mais vous péchez de la même manière en considérant, avec une espèce d'obstination dogmatique, que les décès survenus aux Antilles sont dus au faible taux de vaccination. Je vous le dis et je vous le répète : ces morts sont dues à l'absence de soins précoces. On a mis cinq semaines pour nous envoyer de l'oxygène et deux jours pour nous envoyer le GIGN – le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale. Cet exemple traduit bien le choix qui a été celui de votre gouvernement dès le départ, qui a été de laisser pourrir la situation pour que nous servions d'exemple.