Il s'agit de supprimer des alinéas concernant le déclenchement de l'état d'urgence sanitaire dans les outre-mer. Quand vous ne savez plus rien gérer ou que vous n'avez pas géré, il vous reste à restreindre au maximum les libertés individuelles par le biais de l'état d'urgence. C'est purement et simplement révoltant quand on sait que nous vous avons alertés au moins depuis le début de la législature – je prends les collègues à témoin – et lors des législatures précédentes sur le sous-investissement dans l'hôpital public outre-mer. C'est ce que vous a rappelé à plusieurs reprises ma collègue Panot sur la gestion de l'eau en Guadeloupe, alors que la priorité absolue devrait être de s'assurer que tous et toutes aient accès à l'eau potable afin de pouvoir respecter le minimum des gestes barrières.