Je soutiens ces amendements avec force, détermination et motivation. Aujourd'hui, la réalité dans nos territoires dits d'outre-mer est la suivante : malgré des taux d'incidence inférieurs à ceux de l'Hexagone, nous sommes maintenus quoi qu'il en coûte dans un régime d'état d'urgence impliquant l'application d'un couvre-feu. Je rappelle que, dans les outre-mer, l'hôpital a été délaissé depuis des décennies. Je rappelle que, pour un territoire soumis à tous les risques majeurs, la Martinique ne comptait au début de la crise sanitaire qu'une vingtaine de lits de réanimation. Vous rendez-vous compte ? Vingt lits pour une population avoisinant les 400 000 habitants !
Nous qui sommes victimes de cette politique, vous voudriez nous faire passer pour les responsables, que dis-je, les coupables de la situation qu'elle a entraînée ? Comment peut-on décemment adresser des injonctions à des populations qui n'ont même pas l'eau potable au robinet ?