Je reprendrai et poursuivrai l'argumentation de nos collègues : il n'est pas raisonnable de maintenir cet article, d'ailleurs introduit par amendement du Gouvernement, si bien qu'il n'a fait l'objet ni d'une étude d'impact ni d'un avis du Conseil d'État. Je rappelle qu'il vise à créer, en cas de non-respect par l'employeur des règles relatives entre autres au télétravail, une amende administrative qui s'ajouterait à l'amende judiciaire déjà prévue. Rien ne justifie donc ce nouveau dispositif d'exception, surmontant la pile de ceux que vous avez déjà instaurés durant ces deux ans.
Nous entrevoyons le terme d'une discussion de plus de dix heures, au cours de laquelle nous aurons étudié plus de 400 amendements : à ce stade, pas un mot, pas une virgule du texte n'a bougé. Monsieur le secrétaire d'État, je ne sais pas quel est ce débat démocratique.