Depuis le mois de juillet, nous défendons avec constance le principe d'une vaccination généralisée pour les adultes. Nous souhaitions une ligne claire, universelle et des engagements qui obligent l'État. Nous avons toujours affirmé que le vaccin était la seule voie permettant de se protéger des risques graves de la maladie et de préserver une capacité de soins dans les hôpitaux.
Vous avez souhaité instaurer le passe vaccinal de manière précipitée, à partir du 15 janvier. Je ne reviens pas sur nos demandes de clauses de revoyure, qui ont été refusées. Nous avons débattu durant de nombreuses heures mais nous avons finalement obtenu assez peu d'écoute de la part du Gouvernement sur l'ensemble de nos amendements.
Je note d'ailleurs que le Sénat avait modifié intelligemment une partie du projet de loi, en reprenant plusieurs des amendements que nous avions défendus en commission et dans cet hémicycle lors de la première lecture. Malheureusement, vous avez profité d'une maladresse, si je puis dire, pour faire échouer la commission mixte paritaire.