Intervention de Nicolas Turquois

Séance en hémicycle du dimanche 16 janvier 2022 à 16h00
Outils de gestion de la crise sanitaire — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Nous voici enfin au terme de la discussion de ce douzième texte sanitaire depuis moins de deux ans. Nous nous sommes mobilisés sur tous les bancs de cette assemblée – à juste titre, je crois – parce que l'enjeu était de taille face à cette pandémie mondiale.

Pour ce qui concerne la majorité et, bien évidemment, le groupe Démocrates, nous n'avons jamais varié d'objectif : protéger les Français par tous les moyens, en tentant, également par tous les moyens, de laisser ouvertes les administrations, les entreprises et les écoles afin que, malgré les entraves nécessaires pour combattre le virus, la vie soit la plus normale possible.

Tous les pays ont été logés à la même enseigne, mais je crois que nous n'avons pas à rougir de ce que nous avons fait. La France est l'un des pays les plus vaccinés au monde car, à ce jour, c'est bien le seul vrai moyen pour lutter contre le virus. Au fil des mois, la vaccination a fait la preuve qu'elle était le moyen le plus efficace pour combattre la pandémie.

La vaccination supprime-t-elle les contaminations ? Assurément non, mais elle les divise par trois. Il suffit de regarder les statistiques des contaminations, y compris par le variant omicron, en fonction du statut vaccinal de la personne testée. La vaccination empêche-t-elle les réanimations ? Non plus, mais elle diminue le risque drastiquement. Une personne triplement vaccinée a trente fois moins de chance de se retrouver en réanimation qu'une personne qui n'est pas vaccinée.

Grâce à sa stratégie vaccinale, la France est l'un des pays où l'école est restée le plus longtemps ouverte, où les temps de confinement ont été les plus courts, et où, finalement, l'économie a été la plus soutenue, et dont le rebond est le plus fort.

À longueur de journée, nous entendons, ici comme ailleurs sur certains réseaux sociaux, les déclinistes critiquer et tout remettre en cause – rarement, d'ailleurs, en proposant une solution alternative. Pourtant, même le prix Nobel d'économie, Paul Krugman, déclarait avant-hier que, parmi les principales économies avancées, la star de l'ère de la pandémie était sans doute la France.

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