Avant de conclure, j'aimerais insister sur deux points essentiels dans cette période de crise. Le premier : seul le vaccin peut nous permettre de sortir de cette crise. Aussi devons-nous amplifier encore la campagne de vaccination dans notre pays. Elle rencontre une réelle adhésion auprès de nos concitoyens mais il faut aller encore plus loin, et les messages autour de cette campagne doivent être clairs. Sur ce point, il n'y a pas de « mais » possible. À celles et ceux qui ne sont pas vaccinés, je dis une chose : réfléchissez et prenez la bonne décision, en pensant à votre entourage, à notre société, à l'autre et à nos soignants.
Le second point touche à notre vivre-ensemble et à notre démocratie. Dans notre pays, toutes les opinions peuvent s'exprimer, tous les débats peuvent avoir lieu ; les décisions sont prises dans le respect du cadre de notre État de droit et tranchées par le vote. Nous ne pouvons accepter la vague de haine et de violence qui se déverse aujourd'hui à l'encontre des élus mais aussi des soignants et, d'une certaine manière, de celles et ceux qui servent l'intérêt général. Aussi, nous n'aurons de cesse de combattre politiquement celles et ceux qui, par la peur et la violence, veulent, au fond, abattre notre démocratie.
Mes chers collègues, cette crise exige de nous le sens des responsabilités. Madame la ministre déléguée, vous nous l'avez rappelé tout à l'heure. Elle exige de nous de prendre des décisions souvent difficiles. Pourtant, nous devons le faire pour protéger les Français, pour permettre à la vie de continuer, pour permettre à nos soignants de faire leur travail dans cette période.
Aussi, le groupe La République en marche, uni, rassemblé et responsable, comme c'est le cas depuis le début de cette épreuve, votera ce projet de loi.