Ensuite, nous comprenons la logique du passe vaccinal. C'est la raison pour laquelle, hier, le Sénat, où les Républicains et leurs alliés de centre droit ont la majorité, a approuvé le passe vaccinal. Globalement, nous l'avons approuvé ici. Nous en comprenons la logique. Nous avons, bien sûr, envie d'en être débarrassés le plus vite possible – et, d'ailleurs, nous donnons dans cette loi au Gouvernement la faculté d'y renoncer par décret, je tiens à le rappeler. Nous avons veillé à en extraire les mineurs de moins de 16 ans puisque, de 12 à 16 ans, ce n'est pas le passe vaccinal mais le passe sanitaire qui sera appliqué.
Bref, nous ne sommes pas très enthousiastes à l'endroit du passe vaccinal mais, comme une très large majorité de nos concitoyens, nous comprenons qu'il est plutôt utile, et nous l'avons donc voté en première lecture, puis en deuxième lecture ; globalement, nous le voterons aussi lors de cette lecture définitive.
Alors, quelles sont nos différences ? Elles portent, vous l'avez compris, sur deux des modalités d'application du passe vaccinal, et je regrette que la majorité de l'Assemblée nationale et le Gouvernement n'aient pas, sur ces deux sujets, suivi ce que nous avions dit ici et ce que nos collègues sénateurs ont exprimé hier.
Je crois profondément, madame la ministre, que votre système de quasi-contrôle d'identité dans les bistrots, restaurants et cafés est à la fois juridiquement très incertain et en pratique parfaitement inopérant.