Il se fonde sur le troisième alinéa de l'article 70 du règlement, qui concerne les mises en cause personnelles.
Je suis heureux de vous voir rétabli, monsieur le président, mais permettez-moi de revenir sur les propos que vous avez tenus il y a quelques semaines – vous avez dit que les personnes contaminées étaient responsables de leur propre contamination – et que j'ai rappelés tout à l'heure. Après mon intervention, vous avez cru bon devoir les contester. Pour le dire autrement, vous avez dit que je mentais.
Pour la bonne qualité de nos débats, voici la transcription exacte des propos que vous avez tenus alors que vous étiez l'invité de la matinale de France Inter, le 29 octobre 2020. « Si nous sommes malades demain, c'est parce qu'à un moment donné, nous n'aurons pas fait aussi attention que nécessaire. » Le journaliste vous a alors interrompu : « Quand on tombe malade, c'est nécessairement de notre faute ? C'est fort de café, Richard Ferrand ! ». Ce à quoi vous avez répondu : « Ce n'est pas fort de café, c'est l'exacte vérité. […] C'est quand on se relâche qu'on laisse ce virus nous attaquer. […] Ce n'est pas une question de faute, c'est une question de responsabilité. »
Tels sont précisément les mots que j'ai cités tout à l'heure.