J'ai redéposé cet amendement, que j'avais déjà présenté en première lecture, même si je dois reconnaître que le dispositif a été amoindri par rapport à ce qu'il était dans la version originale du projet de loi. En l'état, il reste néanmoins critiquable : il n'est pas possible d'habiliter des salariés de droit privé – des commerçants, des cafetiers – à procéder à un contrôle d'identité.
Rappelons que lors des débats sur la loi pour une sécurité globale préservant les libertés, vous n'avez pas voulu que les policiers municipaux contrôlent l'identité. Pour ma part, j'avais déposé un amendement pour que les policiers municipaux, qui sont des policiers de proximité, puissent aller contrôler les squatters. Vous l'avez refusé.