Je veux défendre l'amendement déposé à titre personnel par M. le rapporteur, parce que la proportionnalité va venir de la territorialisation de l'application de cette loi, de l'histoire singulière de ce texte, largement décrite dans l'exposé des motifs. Il faut voir grand, il faut voir large quand on parle de patrimoine et d'équité, pas seulement de relance du logement, démarche qui pourrait paraître purement opportuniste et à caractère exclusivement économique. J'ai été très frappé, pour avoir assisté aux débats en commission des lois, par la dimension sociale, sociétale, civilisationnelle attachée à ces conflits qui vont trouver avec ce texte une voie de résolution. Je pense donc qu'il faut un titre qui soit panoramique, comme l'est cette loi.
Je tiens à exprimer, à la fin de l'examen de ce texte, la fierté du groupe Nouvelle Gauche d'avoir présenté un texte de résolution des difficultés, porteur de valeurs éthiques et qui apporte des solutions concrètes à des problèmes qui paraissaient insolubles. C'est une immense fierté. Je note au passage que la commission des affaires économiques met en place une mission d'information sur le partage et la protection du foncier dans une perspective d'universalité, partout dans la République française. On nous dit aujourd'hui qu'en outre-mer, l'accaparement des terres et les règles constitutionnelles créent des problèmes insolubles, mais je voudrais dire à Serge Letchimy que sa persévérance et l'inventivité qu'il a mise à l'oeuvre dans cette proposition de loi me donnent confiance : nous trouverons des solutions originales sur les questions du foncier, non seulement outre-mer mais sur le continent. J'ajoute que j'ai été frappé, car c'est très rare dans cette assemblée, de voir sur le sujet de l'indivision une telle unité. Bravo.