Il s'agit d'un amendement de Xavier Breton, selon qui la notion d'intérêt de l'enfant n'est en rien similaire au principe de l'intérêt supérieur de l'enfant, puisque la disparition du mot « supérieur » a pour effet de placer l'intérêt de l'enfant au même niveau et donc en concurrence avec d'autres intérêts qui sont, en l'espèce, ceux des parents biologiques, des candidats à l'adoption, des structures ou familles d'accueil dans lesquelles sont accueillis ou placés les enfants, ou de l'administration elle-même.
De surcroît, l'harmonisation de la législation par le moins-disant est contraire aux engagements internationaux pris par la France et à la Constitution. En effet, le principe de l'intérêt supérieur de l'enfant est posé par l'article 3 de la Convention internationale des droits de l'enfant, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU le 20 novembre 1989 et ratifiée par la France le 7 août 1990.