Il vise à réintroduire dans le texte la notion d'« intérêt supérieur de l'enfant », dont nous avons déjà beaucoup parlé et sur laquelle je ne vais pas épiloguer, puisque je n'arrive pas à vous convaincre.
Du fait de tous les textes que vous avez adoptés sous cette législature, avoir un enfant est devenu un droit mis à la disposition des adultes, lesquels, dans une sorte de toute-puissance, désirent désormais avoir un enfant comme ils veulent, quand ils veulent, avec qui ils veulent, même si l'ordre naturel des choses ne le permet pas toujours. Aussi me semble-t-il important de rappeler, encore une fois, malgré votre opposition, que l'intérêt de l'enfant est supérieur et qu'il n'est pas une chose vaine.
L'enfant est par essence dans une situation de fragilité par rapport à l'adulte, car il est dépendant de son bon vouloir ; c'est au titre de cette fragilité qui nous oblige que son intérêt, bien supérieur à celui de l'adulte, doit être non seulement rappelé mais inscrit noir sur blanc dans la loi. C'est pourquoi il me semble pertinent de rétablir cette expression supprimée par la commission.