En évoquant une « obsession de l'inclusion », ce dernier a exposé une nouvelle phase abjecte de son projet politique. Après avoir fait un doigt d'honneur, après s'être lancé dans la provocation sur le dos des victimes du Bataclan, après avoir mis en joue de journalistes, après avoir proféré des propos sexistes, après avoir stigmatisé nombre de citoyens français du fait de leurs prénoms, le candidat Zemmour veut maintenant exclure les enfants en situation de handicap de l'école de la République !
Madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, face aux divisions, nous préférons les additions ; face aux provocations, nous préférons les solutions ; face aux exclusions, nous préférons l'inclusion, épouvantail pour l'extrême droite.
C'est dans cet objectif commun que nous travaillons d'arrache-pied. Dire que des enfants n'ont pas le droit d'être inclus, de participer, d'exister dans notre société reviendrait à renoncer à scolariser les 400 000 élèves accueillis à la rentrée 2021, aux 55 000 solutions d'accompagnement par les services d'éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD), ainsi qu'à l'intégration des 105 000 enfants scolarisés en unités localisées pour l'inclusion scolaire (ULIS).
L'inclusion dont nous parlons, c'est un investissement constant pour adapter nos institutions et permettre à toutes celles et tous ceux qui aspirent à jouir de leurs droits de le faire dans les meilleures conditions possible.
Madame la secrétaire d'État, pourriez-vous nous en dire davantage sur ce que représente pour vous une société inclusive et nous indiquer de quelle manière vous travaillez pour faire de l'inclusion le fil rouge de l'action gouvernementale ?