Une nouvelle fois, notre assemblée est saisie d'une proposition de loi visant à lutter contre la désertification médicale par des mesures drastiques : conventionnement sélectif des médecins dans les zones sur-dotées et obligation d'exercice en zone sous-dense pour les jeunes médecins. Les mesures proposées ne sont pas nouvelles et elles reviennent régulièrement dans le débat ; elles découlent du constat unanime que notre pays connaît de sérieuses disparités territoriales en matière d'accès aux soins et aux professionnels de santé, aussi bien dans les zones rurales que périurbaines ou urbaines.
Face aux défis du vieillissement de la population et de l'augmentation des pathologies chroniques, les difficultés d'accès aux médecins généralistes et spécialisés s'aggravent mais, si nous nous accordons tous sur ce point, les solutions évoquées par le rapporteur ne semblent ni opportunes ni efficaces.