Je suis favorable à l'amendement de suppression, pour les raisons que j'ai évoquées tout à l'heure : je ne crois pas au conventionnement sélectif. Comme nous l'avons expliqué, ce n'est pas la meilleure façon de réguler lorsqu'on est en pénurie de médecins.
Monsieur Peu, je suis entièrement d'accord avec vous : c'est une idée surannée que la pénurie de médecins ne concernerait que les territoires ruraux ou isolés. C'est au contraire dans les quartiers que nous rencontrons de grosses difficultés. Ainsi, comme vous l'avez dit, trop de gens sont encore insuffisamment informés en matière de vaccination. Je m'attaque à ce problème : cette semaine, nous mènerons une action de vaccination par l'intermédiaire des services à domicile. Très peu d'habitants de ces quartiers, en effet, ont recours à des médecins pour se faire vacciner ; ce sont les infirmières qui se déplacent, ou les services à domicile.