Le groupe Socialistes et apparentés votera évidemment contre l'amendement de suppression. Il faut oser réguler ; la politique nationale de santé publique ne peut se satisfaire de la bonne volonté des uns ni de la générosité incitative des pouvoirs publics, qui reste sans effet.
Le constat est cruel : les inégalités sont territoriales et sociales. Le renoncement aux soins est la règle dans beaucoup de secteurs. Les étudiants ne vont plus chez le médecin : faute de médecin référent, ils redoutent une majoration du prix de la consultation. L'absence de médecin référent concerne 8 millions de patients !
Quant aux équipements dont vous parlez, ça fait dix ans qu'ils existent dans les territoires ! Nous avons créé les maisons médicales il y a plus de dix ans. Dernièrement, j'ai inauguré une maison médicale ; les trois cabinets de médecin étaient vides !