C'est tout le sens de la défiscalisation et de la baisse des cotisations sociales des heures supplémentaires, à hauteur de 3,6 milliards d'euros. C'est aussi l'objectif de la forte revalorisation et de l'élargissement de la prime d'activité. Celle-ci a bénéficié, fin mars 2021, à près de 4 millions et demi de foyers, qui ont reçu un complément de ressources de 185 euros en moyenne. La prime d'activité a joué un vrai rôle d'amortisseur social, notamment pendant la crise sanitaire, en soutenant les ressources des travailleurs modestes, salariés et non-salariés, y compris les exploitants agricoles. Au total, grâce à ces mesures, un salarié au SMIC, selon sa situation familiale, touche aujourd'hui un treizième, voire un quatorzième mois de plus par an. C'est une avancée concrète et mesurable, et je crois que chacun dans cet hémicycle devrait s'en réjouir.
Par ailleurs, nous avons encouragé le développement de l'intéressement et de la participation dans le cadre de la loi relative à la croissance et la transformation des entreprises, la loi PACTE présentée par Bruno Le Maire, afin de mieux partager la valeur produite au sein des entreprises.
Nous avons en outre instauré récemment l'indemnité inflation, une aide de 100 euros versée à 38 millions de nos concitoyens, pour protéger leur pouvoir d'achat face à la flambée des prix de l'énergie. En réalité, l'augmentation du SMIC n'est pas le meilleur outil pour lutter contre la pauvreté, car elle ne répond pas véritablement aux causes de cette dernière que sont le temps partiel subi et la succession d'emplois de courte durée.
La lutte contre la précarité est, d'ailleurs, au cœur de notre réforme de l'assurance chômage.