Nous n'avons pas attendu votre proposition de loi pour agir sur le niveau du SMIC. Il est assez insupportable de voir la mauvaise foi avec laquelle vous oubliez toutes les mesures que nous avons pu prendre depuis le début de ce quinquennat pour permettre une augmentation réelle des bas salaires : les baisses de cotisations, la prime d'activité, la défiscalisation des heures supplémentaires, la prime annuelle, toutes ces mesures qui, cumulées, représentent l'équivalent d'un treizième, voire d'un quatorzième mois. Nous avons choisi ces voies, qui sont certes plus complexes que l'espèce de solution magique que vous nous proposez.