En 2018, nous avons lancé plan de lutte contre la pauvreté qui instaure notamment des petits-déjeuners gratuits à l'école, car l'absence de repas le matin est un facteur d'accroissement des inégalités éducatives et sociales. La politique des 1 000 premiers jours représente un investissement massif, puissant et inédit en faveur de la prévention et de la lutte contre les inégalités de destin, qui sont au cœur de notre projet politique. En novembre 2019, à l'occasion des trente ans de la Convention internationale des droits de l'enfant, j'ai annoncé les vingt-deux mesures du plan de lutte contre les violences faites aux enfants qui mobilisait déjà l'ensemble du Gouvernement et des ministères. Nous luttons contre les violences sexuelles et l'inceste, par la loi du 21 avril 2021, qui instaure un seuil de non-consentement fixé à l'âge de 15 ans, par l'instauration d'un repérage systématique des violences subies à l'école, lors des visites médicales à l'âge de 3 ou 4 ans, de 5 ou 6 ans, et de 10 ou 12 ans, par l'institution de la commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants et par la création de parcours de soins adaptés pour les victimes de violences sexuelles, comme cela a été demandé par le Président de la République en janvier 2021.
Pour la première fois dans notre pays est lancé un plan national de lutte contre la prostitution des mineurs. Enfin, nous luttons pour les droits de l'enfant dans l'environnement numérique, sujet sur lequel la France a désormais une voix forte, reconnue comme telle sur la scène internationale. Nous continuerons à faire avancer ces sujets au cours de la présidence française du Conseil de l'Union européenne, par exemple en matière de lutte contre la pédocriminalité.
Nous pouvons tous être fiers du travail que nous avons déjà accompli ensemble. Cependant, il restera toujours à faire, car la protection des plus vulnérables entre les vulnérables est un combat qui ne cesse jamais.