C'était tout à fait possible, et nous n'avons pas manqué de nous mobiliser pour vous en avertir.
Je dénoncerai trois idées fausses qui se sont installées dans les esprits.
La première est qu'il ne faut considérer que le trafic allemand et le trafic alsacien, géographiquement très proches l'un de l'autre. En réalité, si nous élargissons le périmètre aux grands axes qui structurent le trafic international, entre Francfort, Dijon et Lyon, c'est-à-dire le long du sillon rhodanien, il apparaît que le trafic est comparable en Alsace et en Lorraine et qu'une différence de tarification risque de provoquer un déport.