Laissons donc ceux qui ont vécu une telle enfance choisir leur nom. En commission, certains ont craint que la proposition de loi ne détricote l'état civil et qu'elle n'incite nos concitoyens à s'engager dans ces démarches par fantaisie, ou pour échapper à leurs responsabilités. Ce n'est ni le but, ni l'objet du texte. La possibilité de changer de nom sera strictement encadrée, puisqu'il ne sera possible d'y recourir qu'une seule fois, et qu'elle restera adossée à un lien de filiation déjà établi par l'état civil.