Notre collègue Xavier Breton l'a dit et je le redis : les textes que nous examinons visent à provoquer, en catimini, sous des apparences pratiques, des ruptures importantes. Nos visions sont différentes : vous avez une conception individualiste du droit, tandis que nous considérons que la transmission compte aussi.
J'ai dit « en catimini » : je vais illustrer mon propos. Il s'agit d'une proposition de loi et le Conseil d'État n'a pas été consulté, alors que le règlement le permet. De même, nous ne disposons pas d'une étude d'impact, nous avons très peu d'éléments. Néanmoins, la procédure accélérée a été engagée : il y aura seulement un débat de fond à l'Assemblée, puis un au Sénat. Or la question du nom mérite davantage de discussions, car il n'est pas seulement la propriété d'un individu, il est la manière dont celui-ci est appelé dans l'ensemble du corps social, sur la place publique, ce qui compte.