L'Allemagne est en train d'arrêter ses dernières centrales nucléaires et a programmé l'arrêt de ses centrales au charbon et au lignite pour 2038, avec une possibilité d'accélérer ces fermetures. Pour compenser ces arrêts et répondre à la demande croissante d'électricité, elle continue de développer les énergies renouvelables avec l'éolien, qui est, comme on le sait, intermittent ; la méthanisation, qui est de plus en plus en concurrence avec les productions agricoles alimentaires ; les centrales au gaz naturel, qui sont certes plus performantes que les centrales au charbon, mais qui émettent toujours du CO
Compte tenu de l'importance de l'Allemagne dans le mix énergétique de l'Union européenne, en production comme en consommation, pouvez-vous nous décrire quel impact cela aura sur la transition énergétique de la France ? Qu'attend l'Europe de la France en matière de production d'électricité nucléaire, en particulier dans sa stabilité de production pour pallier l'intermittence de certaines énergies renouvelables ? Sur qui pourra compter la France pour lui fournir de l'électricité lorsque ses centrales nucléaires seront en maintenance ? Quelle est la stratégie de l'Union européenne en matière d'interconnexion des réseaux de distribution, qui doivent de plus en plus être capables de transporter l'électricité d'un bout à l'autre de l'Europe ?
Enfin, Mme la ministre Barbara Pompili avait dévoilé il y a quelques mois l'arrivée d'une nouvelle technologie nucléaire basée sur de petits générateurs de 1 à 20 mégawatts. Pouvez-vous nous en dire plus sur l'avenir de cette technologie ? Quelle part pourrait-elle prendre dans notre mix de production, et à quelle échéance ?