Les faits sont très têtus mais, grâce à ces lois, la place des femmes a avancé. Nous l'avons vu puisque, aujourd'hui, nous sommes 40 % dans cet hémicycle. On compte aujourd'hui 33 % de femmes sénateures, contre 5 % à l'époque ; 40 % de femmes conseillères municipales, contre 21 % à l'époque ; 50 % de femmes conseillères départementales, contre 8,5 % à l'époque ; 48 % de femmes conseillères régionales, contre 27 % à l'époque.
Ces progrès ne tombent pas du ciel ; ils sont le fruit des lois que nous avons votées : la loi du 6 juin 2000, la loi du 31 janvier 2007, celle du 17 mai 2013 et, probablement, celle du 3 février 2022 – même s'il est probable qu'elle ne portera pas la date de ce jour, j'espère qu'ensemble nous poserons la dernière pierre de cet édifice de parité, comme une réponse à Catherine Tasca et à ses alliés. Elle disait que le chemin était encore long. Nous avons aujourd'hui l'occasion d'en parcourir ensemble le dernier kilomètre, pour les femmes, pour les femmes politiques et pour toute la société.