Monsieur le Défenseur des droits, je suis député et agriculteur et je n'ai pas eu la chance d'avoir une formation de juriste, une formation au droit. Je me classe donc dans la catégorie des gens qui, par manque de formation, se retrouvent parfois en difficulté sur une question que vous avez évoquée et qui me paraît importante, celle du langage et de l'aide à la compréhension des choses.
Lorsque je fais le lien entre mon métier, ma formation, mon parcours et ma fonction de député aujourd'hui, je me dis qu'il y a deux langages dans ce pays, d'un côté celui du droit, et de l'autre le langage courant. Je suis parfois en difficulté, et je me demande combien de nos concitoyens peuvent devenir vraiment vulnérables.