Il faut donc faire appel à des experts. Aussi, comme nous l'avons dit à l'unanimité au sein de la commission des affaires économiques, attendons que l'ANSES rende son rapport, ce qu'elle fera bientôt. À partir de ce moment-là, nous pourrons reprendre langue et décider ensemble ce que nous pouvons faire. Cela rassurera à la fois les professionnels charcutiers et les législateurs que nous sommes, car nous disposerons d'un avis objectif et positif qui nous guidera.
Mais n'oublions pas qu'il doit simplement nous guider. Car si on a besoin de technicité on a aussi besoin de nous, d'hommes politiques qui doivent prendre leurs responsabilités. Nous devons d'abord attendre l'avis de l'expert, qui nous éclairera, puis il nous appartiendra de réagir en fonction de la gravité des faits analysés.
Enfin, monsieur le ministre délégué, j'espère que jamais un charcutier ne me regardera et me dira, comme Dante en arrivant dans le troisième cercle – celui de la gourmandise, vous l'avez bien compris : « O Ciacco, ta détresse me fait venir aux yeux des larmes de tristesse. »